En mémoire des martyrs du pain 20 Juin 1981 شهداء كوميرة

اشهد يا حزيران

في يومك العشرين

وطني انار الدرب

و النصر مشتعل

ذي يقظة الفلاح

ذي صرخة العامل

ذي ثورة الجمهور

لا شعبنا البطل

سعيدة يا زروال

دهكون يا رحال

مواكب الابطال

بالوعد تتصل

من مخبر مهدي

من مخبر عمرا

عن روعة الاوطورات

و بئس من نزلوا

مدينة البيضاء

يا درب من قتلوا

ابناؤك الفقراء

اليوم قد وصلوا

 

علال ثبات

Le 20 Juin 1981, la CDT, Syndicat fraichement créé ( sur scission de l’UMT ) par l’USFP, appelle à une grève générale suite à des hausses de prix.

Le mouvement est largement suivi dans tout le Royaume, Casablanca a vu la descente de millliers de manifestants. Basri, sous ordres supérieurs, et en chef d’orchestre, a ordonné une tuerie sauvage dans la ville, l’armée a ainsi ouvert le tir avec des équipements de guerre! Les victimes étaient pour lui des « martyrs du pain ». 23 ans plus tard, une fosse commune a été découverte des victimes de cette barbarie grâce au travail de mémoire de l’IER.

7 Réponses

  1. عشرين يونيو عشرين يونيو
    جيتي جيتي مرة ثانية
    مرحبا مرحبا مرحبا
    ياعروسة مارس
    شبيهة الريف وبنت البيضا
    شبيهة الريف وبنت البيضا
    …………….
    …………..
    وزغردوا زغردوا
    زغردوا ياحبابي
    وغنوا وغنوا وقولوا معايا
    على طريق رحال رحال ورفاقو
    الرجال غدا حاملين علامو

    سعيد مغربي

  2. Une dictature à qui on demande de redistribuer les richesses…quel bande d’idiots! Au meilleur des cas, la dictature prélèvera des taxes pour les proches du dictateur. Au pire, ils finissent dans une fosse commune pour trouble à l’ordre public.

    Il faut commencer par le commencement!

  3. سلان
    شكرا منير للتذكير
    ما زلت اتذكر تفاصيل ذلك اليوم بدقة خصوصا مشهد دبابة حربية وسط حي سيدي عثمان
    كانت بالفعل مشاهد حرب

  4. أول مرة كنسمع بهاد الانتفاضة
    ديال الخبز
    شكرا عالمعلومة منير
    سلامووووووو

  5. علال ثبات

    He is one of the very few good men, I remember him in tears teaching us to sing the above in a sad but delightful melody, and summer camps with Allal are still the sweetest of all times. I loved the man, from whom I learnt so much….( when it rained in Moscow ,Allal had his umbrella out in Bournazel)
    @marrokia, You never heard of it ? where were you ? reading your posts I thought you almost lead it.

  6. @Mohamed Najib : j’ai rencontré qlq1 à Tanger, un ancien de Fes ( Fac ) qui te ressemble vraiment. Un said… ça te dit?

  7. @ noss (Il faut commencer par le commencement!) c’est à dire dans la famille. On est encore au chacun pour soi. Le frère qui a un boulot ne pense pas à son frère qui est en chomage. Un frère vit dans une villa, son frère vit dans une berraka… La redistribution des richesses commence à la maison.
    Et puis, dans nos belles villes,les riches dans un côté dans leurs chateaux/villas, les pauvres d’un côté… Pourtant ce n’est que l’amour de la vie d’ci bas qui les sépare!

    La Chanson du Meskine

    J’ai faim et ma faim n’a pas de fin.
    S’il y a plein de pain dans les magasins
    Il y a peu de sous dans ma main,
    Et quand je vois ces sous dans ma main
    Je pleure,
    Mes enfants pleurent avec moi.
    J’aurais aimé leur acheter du beurre
    Ne fût-ce qu’une fois par mois.
    Mais le beurre est plus cher que les fleurs !
    Que dire alors de la viande
    Quand les bêtes se vendent à prix d’or ?
    Que dire alors du sucre ?
    Que dire de l’huile ?
    Des gens rêvent de l’or,
    Moi, je rêve du sucre et de l’huile !
    Je rêve d’un morceau de fromage,
    Mais –dommage ! – mes rêves
    Ne sont que des nuages !
    Je ne peux pas mendier.
    Je ne veux pas mendier.
    Je ne dois pas mendier,
    Et pourquoi devrais-je mendier
    Alors que mon pays
    N’a pas faim, lui ?
    Mais oui,
    Il y a beaucoup de Mercedes dans mon pays,
    Il y a beaucoup de châteaux dans mon pays
    Moi je ne rêve pas de princesses
    Ni même de gâteaux
    Je veux seulement du pain
    Pour mes petits.
    Aux riches et aux nobles le couscous et le rôti !
    Moi je ne veux que du pain et du beurre
    Pour mes petits !
    Moi aussi j’aime mon pays
    Moi aussi j’aime mon Roi
    Mais –ma foi–
    Que mon pays m’aime, lui aussi,
    Autant que moi, ou quoi !

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